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Fixer un prix pour ses créations est l’une des tâches les plus délicates — et pourtant cruciales — pour les artistes et artisans. Entre la peur de demander trop, le risque de se sous-évaluer, et le regard des autres, il est facile de douter. Mais un juste prix, ce n’est pas seulement un chiffre : c’est une affirmation de votre valeur, de votre travail, et de votre vision.

Qu’il s’agisse d’un marché, d’une exposition ou d’un salon, chaque événement est une opportunité précieuse… mais aussi une source de stress pour les artistes et artisans. Entre les préparatifs, les interactions avec le public, la peur du jugement ou l’enjeu financier, il est facile de se sentir dépassé. Heureusement, avec un peu de préparation mentale et logistique, il est possible de vivre ces moments avec plus de calme, de confiance… et même de plaisir.

Dans la vie d’un artiste ou d’un artisan, il est facile de tomber dans deux pièges opposés : vouloir produire sans relâche pour rester visible ou rentable… ou attendre indéfiniment l’inspiration comme une muse capricieuse.Mais il existe une troisième voie, plus durable : celle de l’équilibre conscient entre production, inspiration et repos.

« Qui suis-je pour me dire artiste? »« Je ne suis pas assez bon pour exposer. »« Tout le monde va finir par voir que je ne suis pas légitime. » Ces pensées, bien que douloureuses, sont extrêmement courantes dans les milieux créatifs. Ce phénomène porte un nom : le syndrome de l’imposteur. Il affecte les artistes, artisans et créateurs de tout niveau, débutant·es comme expérimenté·es. Heureusement, il est possible de le reconnaître, de le comprendre… et de le dépasser.

Trouver sa place dans le monde créatif est souvent un long voyage. Entre ce qui nous passionne profondément et ce que l’on veut (ou doit) professionnaliser, la ligne est parfois floue. Pourtant, reconnaître, assumer et façonner son identité créative est l’une des clés pour avancer avec clarté, cohérence… et plaisir!

Dans le monde de la création, il n’est pas toujours facile de se positionner. Entre les termes artiste, artisan et créateur, les frontières peuvent sembler floues — et pourtant, chaque mot a un poids, une histoire, et des implications bien concrètes, notamment sur le plan professionnel, légal et identitaire. Comment savoir où l’on se situe? Est-on les trois à la fois? Et surtout : comment choisir l’étiquette qui reflète le mieux notre démarche?